Gare de Montfavet : épicentre d'un nouveau quartier
La Ville d’Avignon a été retenue dans le cadre de l’appel à Manifestation d’Intérêt Régional « Quartier de gare de PACA» pour son projet d’aménagement du quartier de la gare de Montfavet. Un aménagement qui entre pleinement dans la stratégie engagée par la Ville pour multiplier les alternatives à l’utilisation de la voiture individuelle !
Une étude pré-opérationnelle va être lancée qui permettra d’élaborer un projet d’aménagement global qui réponde aux mieux aux usages réels tout en agissant pour la préservation de notre environnement. Située au cœur d’un secteur en pleine mutation, la gare de Montfavet représente un outil de cohésion territoriale majeur permettant de relier le village historique de Montfavet aux autres quartiers d’Avignon, anciens ou nouveaux, comme Agroparc.
Une consultation sera lancée pour confier la réalisation de cette étude à un prestataire. Le montant maximum sera de 180 000 € et la Ville pourra bénéficier de 80% de subventions.
Une alternative à la voiture individuelle
Montfavet est un territoire qui s’est développé selon une double dynamique : celle d’un centre de village, à l’attractivité forte en terme de qualité de vie, et une dynamique économique à intérêt régional, avec le développement de pôles comme Agroparc, l’implantation de sièges sociaux d’entreprises autour des activités aéronautiques, de haute technologie ou de formation. La gare de Montfavet est aujourd’hui utilisée comme une simple infrastructure traditionnelle de déplacement collectif alors que son positionnement (interface entre Montfavet-village et Montfavet-Agroparc) permet, pour autant que soient réalisés les aménagements nécessaires, d’apporter une alternative satisfaisante à la voiture individuelle.
Le dispositif régional « quartier de gare »
Ce dispositif, adopté en avril 2015, a pour objectif de créer les conditions nécessaires à une interdépendance vertueuse entre un Pôle d’Echanges multimodal et son environnement urbain. Il entend contribuer à une utilisation accrue des transports collectifs, en organisant l’interface entre le PEM, les zones d’emplois, de résidence et de services et en développant la mixité fonctionnelle et sociale à proximité des gares.
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